Ce que les hommes portent vraiment en-dessous depuis 3 000 ans

What men have really been wearing underneath for 3,000 years
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Antiquité : quand le pagne faisait la loi

Depuis l’avènement des vêtements, l’homme protège ses organes génitaux. Au début, un simple pagne suffisait : passer un tissu, nouer, terminé. Les Égyptiens l’appelaient schendyt. Toutânkhamon en fut enterré avec 145 exemplaires — on ne sait jamais, même dans l’au-delà. Les Romains étaient plus pragmatiques. Sous la toge, on portait le subligaculum, un genre de mini pour homme. Les gladiateurs l’utilisaient au combat, les esclaves s’en servaient pour se baigner. Il grattait probablement et glissait sans cesse. Mais une chose était certaine : un minimum de décence était requis — et un soupçon de style ne nuisait pas.

Moyen Âge : sous-vêtement avec marge de sécurité

Au Moyen Âge, les hommes portaient des braies, larges culottes en lin ajustées à la taille par un cordon, tombant jusqu’aux genoux. Ni vrai pantalon, ni vrai sous-vêtement. Quelque chose entre les deux. Un compromis textile entre vie quotidienne et décence. Destiné à l’origine à être porté dessous, il était souvent la seule couche. Ce n’est que tardivement que les choses évoluent. Les archéologues du château de Lengberg, en Autriche, ont découvert des modèles plus ajustés — soigneusement cousus, proches du corps, presque élégants. Plus de flottement, mais une coupe proche du corps. Le message : petit à petit, le sous-vêtement devient adapté et sur mesure.

Renaissance : quand le calçon prend la parole

À la Renaissance, la discrétion prend fin. La « braguette » entre en scène : pas de fermeture éclair, mais une poche rigide et rembourrée cousue à l’avant du pantalon. Pas pour s’ouvrir — pour exhiber. L’ego se portait à l’extérieur. Les hommes de rang faisaient sensation avec de volumineux ou décorés. Le message : voilà un homme de stature. Le confort ? Peu importait. Ceux qui voulaient impressionner supportaient volontiers l’inconfort. Le style était spectacle.

Comfyballs : le confort devient sérieux

Oslo, 2012. Anders Selvig en a assez. Il veut des sous-vêtements qui respectent le corps — sans compromis sur le maintien, sans tirettes, sans ajustements à chaque mouvement. Ce qu’il voit le déçoit. Le secteur se concentre sur les tissus, les coupes, les couleurs — mais oublie l’anatomie.

Alors il se met à coudre. Sur la machine de sa femme, naissent les premiers prototypes. Il coupe, essaye, modifie, encore et encore. Jusqu’au déclic. Des boxers qui maintiennent sans serrer. Un sous-vêtement qui suit le corps sans coller. Qui laisse de l’espace là où les frottements sont gênants.

Il nomme son concept Comfyballs. Le nom est direct et précis. Pas de spectacle, pas de gag. Juste une idée simple : le sous-vêtement doit protéger, soutenir et respirer. La marque grandit, avec pour mission de prendre le corps au sérieux — et de lui offrir exactement ce dont il a besoin : le confort avant tout !

À partir de 1800 : quand la décence allait jusqu’aux chevilles

À l’époque victorienne, la pudeur s’installe. La morale serre la vis — et le sous-vêtement obéit. Les hommes portent désormais des caleçons jusqu’aux chevilles, en flanelle ou coton, avec boutons, faciles à laver — au service de la décence et de l’hygiène. La ceinture élastique fait petit à petit son apparition, surtout chez les bourgeois. Le sous-vêtement devient une obligation : il doit protéger, réchauffer et rester sans tache. Le corps est enveloppé comme un bon rôti dominical. La liberté de mouvement ? Un luxe. Et si on se grattait, c’était sans bruit — et avec style.

À partir de 1900 : plus court, meilleur, plus confortable

Au début du XXe siècle, les culottes longues du XIXe siècle sont toujours là — mais raccourcies. Les coupes plus nettes, les tissus plus légers, la ceinture élastique enfin standard. L’armée, le sport et l’industrie influencent le mouvement. Le sous-vêtement doit maintenant avant tout fonctionner : facile à enfiler, facile à laver, sans gêner. Le caleçon remonte, parfois jusqu’à mi-cuisse. Le confort s’impose. Moins de frottements, moins de souci.

Quand les hommes trouvent enfin du maintien

En 1935, Arthur Kneibler révolutionne le tiroir à sous-vêtements. Le vendeur chez Coopers Inc. a une idée : court, ajusté, avec ceinture élastique et face avant de soutien. Inspiré du jockstrap, il rend le concept praticable au quotidien — un franc succès. Le slip naît. Peu de tissu, beaucoup de statement. Vendue chez Marshall Field’s à Chicago sous le nom « Jockey ». Plus de 30 000 exemplaires vendus en un mois. Le début de la fin des culottes bouffantes. Désormais, ça soutient ce que ça promet. Et l’homme s’y adapte : formes nettes, coupe ajustée, assurance enveloppée.

Rébellion du boxer dans le tiroir

Dans les années 1990, le boxer connaît un essor phénoménal. D’abord large, ensuite affiné grâce au coton élastique. Il est ample, maintenu, respirant. Parfait pour ceux qui en avaient assez des remontées ou des tentes. Ni trop serré, ni trop lâche — juste ce qu’il faut. Le boxer devient mode. Il dépasse du bas du pantalon, affiche couleurs et caractère. Le sous-vêtement devient un message. Plus seulement soutien — style. Celui qui porte un boxer sait ce qu’il veut — et ce qu’est le confort.

Sous‑vêtement 2.0 — et l’homme le ressent immédiatement
Pendant des siècles, les coutures frottaient, les tissus pinçaient, toujours un ajustement à chaque pas. Pour du maintien, on acceptait le compromis. Puis vint cette question : pourquoi cela doit-il coller ?

La solution était simple : au lieu de serrer, il faut soulever. Créer de l’espace là où les frottements gênent. Moins de chaleur, moins de pression, moins de réajustements. Peut-être même favorable à la fertilité.

Comfyballs reprend le concept et va plus loin. Mais si vous pensez que cela est devenu la norme — vous n’avez pas encore essayé. Ici, coupe, matériau et confection s’allient pour que rien ne gêne — et c’est ce qui fait la différence.

Aujourd’hui : la grande liberté sous la ceinture

Aujourd’hui, tout est possible sous la ceinture — sauf un modèle standard. Boxer, shorty, ajusté, classique, serré, ample, respirant. Chacun porte ce qui correspond à son corps ou à son humeur. Parfois sportif, parfois stylé, parfois juste confortable. Les marques expérimentent les matières, peaufinent les coupes, offrent la diversité plutôt que l’uniforme.

Et toujours, le vieux principe reste : protéger, soutenir, ne pas serrer. Un petit morceau de tissu, grande responsabilité. La preuve que la masculinité peut s’asseoir complètement détendue — même au niveau de l’entrejambe.

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Cet article a été publié à l’origine sur Blick.ch en allemand. Vous pouvez lire la version originale ici.

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